Les puritains au TCE le 16 novembre.
On savait le manque de finesse et de subtilité d'E Pido et son goût pour le bruit.... Mais la, on nage dans l'imposture et l'indécence. Comment peut-on diriger d'une façon aussi inepte et extérieure à ce qui fait le bel canto quand on la chance de réunir un carré d'une telle qualité ? Malheureux chanteurs obligés non seulement de faire face aux difficultés d'une écriture particulièrement tirée vers l'aigu mais également de se battre contre un orchestre tonitruant et un chef d'une Kolossale finesse... Et pourtant, ils ont réussi le tour de force de faire survivre ce bel canto tardif, de créer de l'émotion, de faire vivre cette si belle partition en dépit de cette calamiteuse direction... Superbe Olga Peretyatko, dont la voix est bouleversante et stupéfiante d'aisance. Superbe Dimitry Korchak qui frôle avec courage ses limites. Pietro Spagnoli et Michèle Pertusi ont été davantage étouffés par l'orchestre mais s'en sortent aussi avec élégance et bravoure. Quel dommage d'avoir confié ces talents a M. Pido qui ne les respecte pas!
I Puritani (Bellini) au TCE - 16 nov 2012
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