Comptes rendus de spectacles lyriques... entre autres choses....
Salle comble pour ce qui était présenté comme l'un des événements majeurs de la saison, la résurrection (en version de concert) d'un compositeur injustement oublié. On est clairement dans la musique du 17ème siècle (1688) avec une orchestration un peu...
En attendant justice... La programmation par l'Opéra de Nice des Vêpres siciliennes dans la version française originale avait légitimement suscité notre intérêt. Bien qu'il s'agisse de version de concert, il est suffisamment rare de pouvoir entendre cette...
Cette représentation en Version de concert a consacré Joyce Di Donato qui est la grande triomphatrice de la soirée. La technique et la projection sont irréprochables, la voix ample peut jouer tant avec l'aigu que le grave, l'intimité avec le chant baroque...
Rossini a 20 ans lorsqu'il écrit cet opera et celui-ci déborde de la pétulance caractéristique du compositeur. Il est intéressant de comparer à quelques jours les directions de Norrington (dans l'Italienne mardi dernier) et de Mazzola, dans des œuvres...
Écrit en 1813, juste après Tancrede (en 27 jours pour sauver l'ouverture de la saison du San Benedetto de Venise), l'Italienne à Alger sonne un peu comme la revanche de l'opéra bouffe sur le grand opera seria... Marie-Nicole Lemieux maîtrise parfaitement...
Soirée toute en contrastes. On sait que ce grand opéra a la française est un monument à l'intrigue fort désuète. Dire que Donizetti n'est pas un roi de l'orchestration est aussi une évidence. Enfin, une évidence sauf pour le chef Jacques Lacombe qui décide...
Réglons tout de suite le cas de Sir Roger Norrington qui m'a gâché la soirée. Il pense certainement que la recherche d'effets sonores (dont beaucoup sont des réussites) et la dissection systématique des pupitres rendent grâce à Rossini mais cette expérimentation...
La direction de Giannadrea Noseda est incroyablement tonique, fortement accentuée et pleine de sensibilité. On regrettera qu'elle cède a cette mode de faire du bruit quand on joue Verdi, au détriment des équilibres -notamment pour les chanteurs. Le choix...
Les puritains au TCE le 16 novembre. On savait le manque de finesse et de subtilité d'E Pido et son goût pour le bruit.... Mais la, on nage dans l'imposture et l'indécence. Comment peut-on diriger d'une façon aussi inepte et extérieure à ce qui fait le...